la gadoue

Mise en bouteilles du 2011
organisée pour le 27 mai,
 repoussée mi-juin

La gadoue !
Un record !
Le livreur de cartons n’a pas aimé,
son camion a glissé, glissé
laissant à ses trousses
 ornières boueuses
et trous d’eau.
Le chemin d’accès : impraticable
pour les lourds engins de l’embouteillage.
Pelleteuse, rouleau compresseur
et 20 tonnes de cailloux
à l’action pour réparer les dégâts !

Et si la pluie veut bien lâcher prise
le millésime 2011 sera prêt pour vous
fin juin

La vieille vigne

Vignoble de Montjon
1ha 54a 10ca

et donc une parcelle de 22 ares
a été arrachée.
C’était "notre vieille vigne".
Ses raisins n’étaient plus autorisés
à participer à l’élaboration d’un vin
A.O.C. Côtes de Bordeaux.
Pourquoi ?
Parce-que le nombre de pieds à l’hectare
était trop faible…


dernière vendanges dans la vieille vigne

Vieille vigne …45ans de bons et loyaux services

45 ans de bons et loyaux services

Notre vieille vigne a beaucoup souffert cette année 2012.

Elle n’a plus assez de pieds valides.

Elle n’est plus autorisée (par les garants de la qualité des Appellations d’Origines Contrôlées)

à donner ses fruits pour l’obtention d’un vin AOC Côtes de Bordeaux.

Nous aimions ses gros ceps tourmentés, ses raisins doux et charnus,

ses rangs indisciplinés et les fleurs coquines qui y poussaient.

Plantée en 1968, elle sera arrachée à la fin de cette année.

La superficie d’encépagement de "Montjon-le-Gravier"

 sera alors de 1ha 50a 10 ca

le 2008 à l’honneur !


le Montjon
2008
à l’honneur !

 "Le Monde" du 09 avril 
"Les primeurs ne font pas le bonheur"
  par J.C. Ribaut

 La campagne des primeurs à Bordeaux

"…………………….. Comment, sur un vin à peine assemblé, porter un jugement de prévision ? Et de conclure par ce que nous pensons ici même depuis plusieurs années : " Les primeurs, c’est stupide ! "

Il s’agit en fait, depuis 1971, d’un système de vente anticipé de vins, en barriques depuis six mois, qui ne seront disponibles que deux ans plus tard. Le prix est fixé par les châteaux, une fois connus les commentaires des dégustateurs, dont l’un des plus influents reste l’Américain Robert Parker. Aujourd’hui, tout le Bordelais ou presque – classé ou non – présente son vin de l’année aux 5 000 experts venus du monde entier. Certains font de la résistance, comme le Château Massereau (33720, Barsac), le Château L’Hospital (33710 Saint-Trojan, côtes-de-bourg) ou le domaine de Queyroux (33390 Anglade, côtes-de-blaye), qui ne commercialisent que des vins prêts à boire. D’autres, adeptes de la vente aux particuliers, restent en marge de cette foire d’empoigne. En 1972, Maryse et Alain Meyre reprennent l’exploitation du Château Cap Léon Veyrin (33480, Listrac, médoc). Aujourd’hui, après le rachat du vignoble de Jean Tigana, Château Bibian (cru bourgeois), et la création du Château Julien, les vignobles Alain Meyre représentent 50 hectares. Cette famille commercialise ses vins elle-même, en France et à l’étranger. Ils sont parfois rustiques mais sans bois intempestif : Cap Léon Veyrin 2007, riche et complexe ; Château Bibian 2004, aux tannins élégants (tous deux à 12 euros la bouteille) ; Château Julien 2008, fruité et frais en bouche (13 euros). Notre dernière découverte, le Château Montjon-le-Gravier (33 560, Sainte-Eulalie) est une petite propriété familiale de moins de 2 hectares située dans les premières côtes-de-bordeaux (AOC). L’encépagement est à dominante de merlot (65 %), cabernet franc et cabernet sauvignon (31 %). Le millésime 2008 offre un bel équilibre acidité, sucre, amertume, gage d’une fraîcheur sans concentration excessive. Un vin agréable à 6 euros la bouteille. Un petit bordeaux sans frime !